Je quitte ces instants frivoles
D'un harem sans faille
Digne d'un Marquis de Sade
Une habituelle ritournelle.
Dans ma longue errance
L'illusion de ma divine cour
Se mêle aux intrigues de mon coeur
Qui se confondent et se perdent au loin.
Je t’aperçois enfin mais ne veux t'effrayer
Toi, ma muse, indomptable maîtresse
Dans ton aile je me rêve élève
Quand sur ton corps nu ruisselle ces eaux claires.
N-y vois-tu pas mon reflet ?
Mes yeux d'amant langoureux
Cherchant à rajeunir dans mes larmes ?
Je t'en supplie, ne brouille pas mon image d'un revers de main.
Approche-toi, je t'apprendrais toutes les douceurs
Pour que tu découvres mes faiblesses
Dans notre lit dépasser les affres pornographiques
Pour caresser notre chimérique liberté.
Viens, suis-moi sans détour
Oublie les orgies me faisant honneur
Aie confiance en cet homme mon aimée
Qui souhaite désormais renaître en ton sein.
Tous droits réservés : Caroline Becker / Hugues Facorat édition